lundi 4 décembre 2017

Animer avec des tablettes en bibliothèque


 44% des français disposent d'une tablette en 2017 selon la dernière étude du CREDOC. Cet équipement, apparu dans les foyers en 2010 est depuis devenu l'écran numéro 1 des enfants.
Pourtant, alors que cet outil se trouve être un véritable couteau suisse et son potentiel d'utilisation se révéler gigantesque, les usages en sont souvent réduits à des jeux gratuits ou le visionnage de vidéos Youtube ou en replay.
De nombreuses applications de qualité existent pour favoriser la communication, la création, la réflexion, l'éducation ... mais nécessitent une forte médiation.

En bibliothèque, la tablette permet en plus d'aborder de nombreuses thématiques. Le format du support facilite les interactions, le travail en collaboration ou simplement offre un confort pour les heures du conte quand associé à un vidéoprojecteur.

La Médiathèque Départementale de la Seine Maritime propose de découvrir comment animer avec des tablettes en bibliothèque lors d'une formation du Cabinet Fabienne Aumont le  05 décembre 2017 à Rouen dont vous trouverez les supports sous ce lien Google Drive.

mercredi 29 novembre 2017

Animer un atelier Stop Motion

Le résultat d'un des exercices réalisés par les stagiaires. Bravo à Chantal, Damien et Julien

Le stop motion est une technique d'animation pouvant donner l'illusion du mouvement à des objets inanimés. Il s'agit de photographier ces objets en les déplaçant légèrement entre chaque prise de vue, puis de mettre ces images à la suite dans un montage vidéo. C'est ni plus ni moins le principe du dessin animé.

Legos, pâte à modeler, dessin 2 D, la seule limite est l'imagination.
Cette technique d'animation permet des créations étonnantes et est aujourd'hui accessible à tous, sans matériel particulier : un smartphone ou une tablette suffisent.
Mené en atelier, le stop motion a de nombreuses vertus : il favorise la création, développe le sens de la mise en scène, du travail en équipe et enseigne la patience.

Quelques règles sont néanmoins à connaitre pour un résultat efficace : stabilité, mise au point, son propre et fluidité sont des points essentiels et pour les maîtriser, un seul mot d'ordre, la pratique !

La Médiathèque Départementale du Puy de Dôme a proposé  aux bibliothèques de son réseau de découvrir les malles Stop Motion qu'elle met à disposition, par le biais d'une formation du Cabinet Fabienne Aumont les 30 novembre et 1er décembre 2017 dont vous trouverez le support sous ce lien Google Drive.

mercredi 22 novembre 2017

L'accompagnement des projets de médiation numérique en bibliothèque


Au début des années 2000, les EPN, Espaces Publics Numériques, ont fleuri dans le paysage français.
Certaines dénominations variant même parfois : Cybercentres, Cyber-bases, ECM (Espaces Culturels Multimédia) mais tous étaient mus du même objectif premier : réduire la "fracture numérique" en France en proposant un accès pour tous aux équipements multimédia et à Internet.
En 2017, 85% des foyers français sont équipés d'Internet. Mission accomplie, donc au revoir les EPN ?

Non, les enjeux se sont simplement diversifiés :
Si la fracture n'est plus dans l'accès à l'outil, elle reste dans la bonne appropriation des usages, le "totalitarisme numérique" et les peurs qu'il engendre sont une barrière pour de nombreux retraités.
Et si la génération Z n'a jamais connu qu'Internet, elle n'en maîtrise souvent pas les véritables enjeux, le potentiel ni les pièges.

Une éducation au numérique reste à mener, pour éveiller les jeunes, guider et accompagner les adultes et retraités, les publics empêchés, dans cette (r)évolution numérique qui ne fait que commencer.

L'accompagnement des projets de médiation numérique en bibliothèque sera le thème d'une formation de 4 jours au CNFPT à Angers en septembre et novembre 2017. Vous trouverez le support des 2 premiers jours sous ce lien Google Drive et sous ce lien ci le support des 2 autres jours.

lundi 20 novembre 2017

L'offre numérique gratuite en bibliothèque

Crédit photo : Aurdur
Le numérique a dématérialisé les ressources culturelles et a également modifié notre façon de les consommer.
Aujourd'hui, ces ressources, informations, textes, musiques, vidéos, sont souvent accessibles gratuitement, via des blogs ou des services comme Youtube, Deezer ou Spotify. Pourtant, la création, la production, a toujours un coût.
Entre le téléchargement illégal, les licences libres et le streaming, comment s'y retrouver ?
Pourquoi avons nous accès gratuitement à des contenus sur Internet ? Comment sont respectés les droits d'auteur ?
Quelle est l'offre numérique gratuite qui peut être proposée en bibliothèque ? Comment la sélectionner ? Comment la valoriser et l'animer ?

Pour connaitre ces ressources et les développer en bibliothèque

Le service départemental de lecture de la Charente propose  aux bibliothèques de son réseau de découvrir l'offre numérique gratuite en bibliothèque, par le biais d'une formation du Cabinet Fabienne Aumont le 21 novembre 2017 dont vous trouverez le support sous ce lien Google Drive.

samedi 11 novembre 2017

Communiquer sur Internet en bibliothèque


Crédit photo : Jason Howie
Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram... Quels sont aujourd'hui les meilleurs réseaux pour communiquer sur son offre culturelle ? Comment les utiliser au mieux ?

A l'heure où Facebook se transforme involontairement en simple média d'information, est abandonné par les plus jeunes, est accusé de favoriser les fakes news, ... comment s'adapter efficacement dans un monde qui change sans cesse ?

Avec quels moyens, quels outils, sur quels réseaux, à quelle fréquence :  Comment remplir les missions de communication et de valorisation de l'offre culturelle d'un territoire aujourd'hui ?


Médialille propose de réfléchir à ces questions par le biais d'une formation du Cabinet Fabienne Aumont les 16 et 17 novembre 2017 dont vous trouverez le support sous ce lien Google Drive.

jeudi 26 octobre 2017

Podcast et replay en bibliothèque


Internet a considérablement modifié toutes les pratiques de consommation des média et a même inventé un acronyme : ATAWAD (pour AnyTime, Any Where, Any Device) : n'importe quand, n'importe où, n'importe quel support.
Les podcasts et replay constituent aujourd'hui un des usages majeurs d'Internet. Désormais, plus besoin d'attendre un rendez-vous hebdomadaire ou un lieu précis pour écouter ou voir une émission, une série, un reportage.

Mais quelle place attribuer à cet usage en bibliothèque ? Comment constituer une bibliothèque de podcast, gérer des playlists ? Pour quel public et comment diffuser, valoriser ces contenus ?

Pour travailler sur ces questions, le 27 octobre 2017 à Lausanne aura lieu la formation "Podcasts et replay en bibliothèques" animée par le biais du Cabinet Fabienne Aumont dont vous trouverez le support sous ce lien Google Drive.

mercredi 18 octobre 2017

Numérique et action culturelle


La Bibliothèque Départementale du Pas de Calais propose à ses partenaires de travailler sur la thématique "Numérique et action culturelle", par le biais d'une formation du Cabinet Fabienne Aumont les 18 et 19 octobre 2017 dont vous trouverez le support sous ce lien Google Drive.

mercredi 4 octobre 2017

Internet et les enfants



Elle vient après la génération X, on peut donc l'appeler génération Alpha. Et de fait, elle est la première génération à ne pas connaitre la vie déconnectée.
Pour ces enfants, les technologies numériques ne sont pas des outils, mais sont complètement intégrés à leur vie quotidienne.

Que font ils sur les écrans ?  Ils jouent, écoutent de la musique, regardent des vidéos, communiquent, s'informent aussi. Mais les jeux, le langage, les contenus qu'ils y trouvent... sont ils adaptés à leur âge ? C'est malheureusement rarement le cas. Les parents ont un rôle d'éducation et d'orientation, mais tout le monde ne peut se vanter de connaitre une sélection variée de sites ludiques et pédagogiques pour ses enfants.
De plus, le potentiel des outils est assez inexploré : les jeux et contenus sont souvent les mêmes (Fortnite, Youtubers stars) et l'usage est assez passif.

Les bibliothèques ont donc un rôle important : ils sont parmi les seuls à pouvoir légitimement proposer des sites ou mettre en place des animations de médiation numérique pour éveiller à la culture et au (bien) vivre ensemble avec ces outils.

La Médiathèque  Départementale de la Vendée propose à ses partenaires de travailler sur la thématique "Les enfants et les écrans", le 25 avril 2019 dont vous trouverez le support sous ce lien.


lundi 18 septembre 2017

Réaliser et monter un tutoriel vidéo


"Comment faire un nœud de cravate ?" est la requête la plus fréquente sur Google (on l'a tous cherché) et les tutoriels vidéo y répondant se comptent par dizaines.
Ces tutoriels existent pour tous les sujets (comment faire son lit, comment embrasser) et selon un récent article récent du journal Le Monde, reflètent nos difficultés existentielles.

Il faut dire que les moyens de création et de diffusion vidéo sont aujourd’hui facilement accessibles et exploitables par tous.
De leur côté, les formateurs se voient de plus en plus sollicités pour mettre en place des sessions de formation hybride de type classe inversée. Pour cela, ils doivent souvent créer de courtes capsules vidéos pédagogiques.

La recette pour réaliser un tutoriel vidéo efficace réside en 5 étapes de base :

  • une bonne préparation (une analyse des besoins, de l'audience, de l'objectif à atteindre)
  • une bonne mise en condition (un espace de travail dégagé, calme, un temps de mise en situation)
  • de bons outils matériels et logiciels (un micro externe pour le son, une bonne lumière et exit Movie Maker)
  • un montage épuré (sans trop d'effets ni de transitions) pour un rendu final d'une durée totale comprise entre 3 et 5 minutes
  • du dynamisme dans la présentation (parce qu'il est toujours plus agréable de regarder et d'écouter quelqu'un de jovial que quelqu'un qui s'ennuie)

Le CAFOC de Nantes propose aux formateurs de son réseau de s'initier à la réalisation et au montage d'un tutoriel vidéo le 20 septembre 2017 à Angers, dont vous trouverez le support sous ce lien Google Drive.

mercredi 5 juillet 2017

Les jeux vidéo en bibliothèque

photo by Gamesingear (Own work) [CC BY-SA 3.0 ], via Wikimedia Commons


 Le cinéma a mis près de 100 ans à entrer dans les bibliothèques, le jeu vidéo n'a pas attendu aussi longtemps. De nombreuses initiatives en France ont effectivement lieu pour faire permettre l'accès à tous à cette forme de culture à part entière, en montrer la diversité, les qualités, comme la beauté parfois, la maîtrise d’exécution souvent et le plaisir tiré à y jouer, toujours.

La Médiathèque Diderot à Rezé (44) ouvrira en janvier 2018 un espace de type troisième lieu complémentaire aux espaces existants. Le jeu vidéo y trouvera naturellement sa place.
Afin d'aider l'équipe de la médiathèque à s'acculturer à "l'art vidéoludique", leur permettre d'être force de propositions et d’initiatives pour structurer cette offre, le CNFPT Pays de la Loire propose une journée de formation le 6 juillet 2017.

Au programme : découvrir les facettes des jeux vidéo et les moyens d'animer un fonds en bibliothèque. Les supports de cette formation se trouvent sous ce lien Google Drive.

mercredi 28 juin 2017

Proposer un accès Internet en bibliothèque

Proposer un accès Internet est généralement le premier  service numérique en bibliothèque. Mais avant de se lancer, il convient de se poser un certain nombre de questions :
  • Pourquoi, pour qui, avec quels objectifs ? A l'heure où 80% de la population a Internet à domicile et que parmi les 20% restants, certains font le choix de ne pas s'équiper.
  • Avec quel équipement, quels logiciels ?  Ordinateurs ou tablettes ? Accès wifi ou non ? Les contenus et les usages sont différents selon les supports : que souhaitons nous proposer ?
  • Quel est le projet numérique de la bibliothèque ? Équiper l'espace ne suffit pas : disposer d'un accès Internet implique un temps de maintenance et de médiation, d'animation.
  • Quelles dispositions légales ? Quelle surveillance des usages ? A l'heure du piratage, du cyber terrorisme, ou tout simplement la profusion de contenus violents ou pornographiques, il s'agit de veiller aux bons usages sans pour autant avoir à faire la police.
 La Bibliothèque Départementale de Loire Atlantique propose aux bibliothèques du réseau de travailler sur cette thématique, par le biais d'une formation du Cabinet Fabienne Aumont dans les locaux de la BDLA les 29 et 30 juin 2017, dont vous trouverez le support sous ce lien Google Drive.

lundi 26 juin 2017

Animer un conte numérique

Les bibliothèques sont nombreuses à proposer des animations du type"Heure du conte". Généralement, un(e) bibliothécaire conte et anime des histoires pour enfants.
Avec le développement des tablettes apparurent des applications entremêlant histoire et interaction digitale, le tout emballé dans un univers graphique et sonore encore plus propice à l'immersion et au voyage.
Ces outils et ces supports sont parfaitement adaptés aux bibliothèques et ne nécessitent finalement qu'assez peu de moyens et de préparation.

La Bibliothèque Départementale du Maine et Loire propose aux bibliothèques du réseau de travailler sur cette thématique, par le biais d'une formation du Cabinet Fabienne Aumont à Chaudefonds sur Layon le 27 juin 2017, dont vous trouverez le support sous ce lien Google Drive.

lundi 19 juin 2017

Gestion de tablettes et médiation numérique en bibliothèque


En 7 ans d'existence, (l'Ipad, premier modèle grand public date de 2010), la tablette s'est imposée dans le quotidien des français : en 2017, plus d'un foyer sur 3 en est équipé.

L'outil fait depuis quelques temps son apparition dans les bibliothèques et y trouve sa place, comme moyen pratique de valoriser des œuvres et ressources en ligne, d'animer des heures du conte de façon plus immersive.
Surtout, son utilisation dans les espaces publics permet de faire découvrir aux usagers une multitude d'applications pratiques, ludiques et le potentiel créatif de l'outil.

En mai et juin 2017, une formation sur la gestion de parc de tablettes sera proposée en intra aux personnels des Bibliothèques de la Ville de Nantes, via le CNFPT. Vous trouverez le support de cette formation sous ce lien Google Drive.

mercredi 14 juin 2017

Liseuses, tablettes et livres numériques en bibliothèque

 

 L'évolution

Les ressources numériques se développent toujours de plus en plus dans les bibliothèques, dans une volonté de suivre et de s'adapter aux pratiques des usagers.
Le livre, corps du métier, n'échappe pas à cette évolution. De nombreux établissements prêtent aujourd'hui des liseuses, mettent des tablettes à disposition sur place et réfléchissent  à la proposition de ressources en ligne, sur le modèle du PNB (Prêt Numérique en Bibliothèque).

Le problème

Pourtant, le livre numérique ne constitue pour l'instant en France qu'une niche assez faible. Dans les pays anglo-saxons où il était jusqu'à présent plébiscité, il est même depuis un an en net recul au profit... du format papier !
La tablette, plus multifonction que la liseuse, s'impose dans les foyers. Mais son poids et surtout sa luminosité, peu adaptée à la lecture longue, n'en fait pas un bon support de lecture.
Au bout d'un an d'existence, le PNB est quand à lui souvent décrié par les bibliothécaires : trop cher, trop lourd, trop restreint.

L'éclairage

Dans cette jungle numérique, les bibliothécaires doivent pouvoir éclairer et guider l'utilisateur. En lui proposant des outils simples, adaptés et un catalogue complet. De plus, ils doivent contribuer à faire du livre, numérique ou non, en ligne ou pas, un objet de discussion.

Ces différents points seront détaillés lors de la formation au nom du cabinet Fabienne Aumont
"Liseuses, tablettes et livres numériques en bibliothèque" pour Médiathèque Départementale de Seine Maritime à Rouen les 15 et 16 juin 2017, dont vous trouverez le support sous ce lien.

mardi 6 juin 2017

Créer et développer un parc de tablettes


Crédit photo Martin Voltri sur Flickr, Licence CC Attribution
Les bibliothèques voient fleurir depuis quelques temps dans leurs espaces des équipements numériques divers, dont de nombreuses tablettes.
 "Le numérique est à la mode, adaptons nous". Mais avant de s'équiper, encore faut il se poser les bonnes questions pour faire les bons choix. En courant à l'aveuglette, le risque est grand de tomber.

Proposer un contenu inédit

Aujourd'hui, 1 tiers des foyers français est équipé d'au moins une tablette. Dés lors, pourquoi leur proposer d'en disposer ? Plusieurs raisons : En France, quasiment personne n'achète d'applications, hors, de nombreux contenus payants méritent le coup d'oeil. De plus, les usages actuels des tablettes sont bien en deçà du potentiel gigantesque de cet outil multitâche. Enfin, une éducation aux écrans et à son utilisation auprès des petits passe par le conseil à donner aux parents, au même titre que la littérature enfantine.

L'accès libre ne suffit pas

C'est le premier constat en bibliothèque : mettre des tablettes en accès libre, sans accompagnement, ça ne marche pas.
La tablette a un usage très intuitif, mais la promotion de cet usage et des applications proposées nécessite une forte médiation. Ces pistes de médiation sont nombreuses : création, lecture, heure du conte, jeux, ...
Il faut donc pour développer un parc de tablettes, anticiper des ressources, humaines et matérielles, définir une orientation claire (pourquoi des tablettes ? pour qui ? avec quels moyens ?), créer un fonds d'applications et être capable de l'animer.

Pour développer un parc de tablettes en bibliothèque

La Médiahèque Départementale du Nord propose  2 journées de formation sur le thème "Comment créer et gérer un parc de tablettes?", que j'animerais pour le cabinet Fabienne Aumont les 8 et 9 juin 2017 à Bailleul dont vous trouverez le support sous ce lien Google Drive.

lundi 29 mai 2017

Développer un projet vidéo pour le web

Un milliard d'heures de vidéos sont vues chaque jour sur Youtube, environ 2,8 millions par minute.
Les outils de production, de montage et de diffusion se sont simplifiés et généralisés, pour être accéssible au plus grand nombre.

Les jeunes sont les plus grands consommateurs de vidéos et de plus en plus créateurs. Favoriser la création vidéo, en groupe, leur permet de prendre un recul nécessaire par rapport aux contenus disponible en ligne, le travail nécessaire pour arriver à un résultat de qualité et les rend acteurs et créateurs de contenus.

La Direction Départementale de la Cohésion Sociale du Maine et Loire propose aux animateurs du département de travailler sur cette thématique, par le biais d'une formation mêlant théorie et pratique au Centre Social du Chemillois le 30 mai 2017 dont vous trouverez le support sous ce lien Google Drive.

jeudi 27 avril 2017

Pratiques numériques des jeunes et animation multimédia


Des questions sur les pratiques

Que font les jeunes sur Internet ?
Quels intérêts y trouvent ils ?
Pourquoi fréquentent ils les réseaux sociaux ? Lesquels et comment ?
Comment consomment ils des produits culturels (musique, vidéo, lecture) ?
D'ailleurs, les écrans sont ils (vraiment) nocifs ?

Des questions sur les bibliothèques

Quel est le rôle des bibliothèques dans l'éducation aux écrans ?
Doivent elles proposer des ressources numériques ? Lesquelles ?
Le jeu vidéo est il un produit culturel et a t'il sa place en bibliothèque ?
Les bibliothécaires doivent ils se transformer en animateurs et faire de leurs espaces des troisièmes lieux ?
Et puis... comment faire (re)venir les jeunes à la bibliothèque ????

Quelques pistes de réponses

Nous chercherons des réponses lors d'une formation CNFPT à Nantes en avril 2017, dont le support est consultable sous ce lien Google Drive.

Il en reste, ...

Vous trouverez sous ce lien Google Drive :
  • une sélection de comptes pour une veille efficace sur la médiation numérique en bibliothèque
  • une sélection d'applications pour tablettes Apple et Androïd
  • une sélection de jeux collaboratifs sur PS4 et WiiU
Vous trouverez sous cet autre lien Google Drive :
  • Des exemples de fiches projets d'animations multimédia
  • Un exemple de descriptif de session d'animation
  • Un descriptif vierge
  • Un story board vierge
  • Un guide complet pour la création d'une machine à lire
  • Un tutoriel pour créer une borne d'arcade


lundi 24 avril 2017

Bien paramétrer et gérer ses réseaux sociaux personnels



Snapchat, Instagram et Facebook sont les 3 réseaux sociaux privilégiés aujourd'hui en France, principalement auprès des 15-25 ans.
Mais qui lit les conditions d'utilisation de ces services ? Qui également prend le temps de bien les configurer ?
Et bien ... personne ou presque.



Il est pourtant important de savoir par exemple qu'en s'inscrivant sur Instagram, vous leur donnez l'autorisation d'exploitation à des fins financières de vos contenus, tout en restant responsable en cas de problème.
Il est également important d'essayer d'éviter que des informations confidentielles tombent entre de mauvaises mains : revente de vos données à des entreprises, gestion de votre identité numérique, pirates...

Voici donc un petit kit indispensable et à jour de ressources sur les réseaux sociaux :

Il n'est pas fait mention de Twitter, trop minoritaire chez les jeunes et peu concerné par les dérives de sécurité : un pseudo y est souvent de mise.

N'hésitez pas à me signaler si vous constatez un oubli important :-)

mercredi 29 mars 2017

Communiquer avec des logiciels gratuits



Photoshop, In Design, Illustrator, Premiere : la suite d'Adobe est depuis quelques années la référence ultime des outils de communication et de design. C'est mérité, ces logiciels sont efficaces et de qualité, mais ils ont un coût, que les bibliothèques ne peuvent souvent se permettre.

Pourtant, une communication efficace de son service est importante pour exister dans l'ère de l'infobésité, pour informer sur ses activités et animations, ou pour être simplement visible.

Heureusement, il existe aujourd'hui de nombreuses solutions gratuites (logiciels à télécharger ou applis en ligne) pour créer des visuels et supports de communication efficaces.

La Bibliothèque Départementale de la Manche propose à ses partenaires de travailler sur cette thématique, par le biais d'une formation du Cabinet Fabienne Aumont les 30 et 31 mars 2017 dont vous trouverez le support sous ce lien Google Drive.

mercredi 8 mars 2017

Découvrir le numérique par la pratique



Bibliothèques et ressources numériques

Une des missions des bibliothèques est de développer et de permettre l’accès à la culture numérique, de développer la lecture publique et d’être un acteur de la littératie numérique.
Pour cela, elles sont amenées à proposer sur place des outils tels que des tablettes, liseuses, un accès Internet  wifi, des ordinateurs, des consoles de jeux vidéo. Elles élargissent également leurs fonds aux applications, logiciels et jeux. Elles proposent aussi de plus en plus de découvrir la fabrication num&rique, au travers de l'imprimante 3D, la découpe vinyle, le Makey Makey.
Mais surtout, elles ne doivent pas seulement permettre leur accès libre mais animer ces nouveaux fonds.
Enfin, elles ont aujourd’hui pour mission de promouvoir l’accès aux ressources dématérialisées, via la mise en place et l’animation de portails de collections : films, musiques, ebooks.
C’est évidemment une évolution en profondeur de leur métier, qui voit s’amenuiser dans les bibliothèques les collections physiques au profit de l’aménagement d’espaces modulables d’animations.

Pour aller plus loin, ...


La Bibliothèque Départementale du Pas de Calais a obtenu le label BNR, Bibliothèque Numérique de Référence et propose à ses partenaires de travailler sur la découverte du numérique en bibliothèque par la pratique, par le biais d'une formation du Cabinet Fabienne Aumont le long du premier semestre 2017 dont vous trouverez le support sous ce lien Google Drive.

Il en reste, ...

Vous trouverez sous ce lien Google Drive :
  • une sélection de comptes pour une veille efficace sur la médiation numérique en bibliothèque
  • une sélection d'applications pour tablettes Apple et Androïd
  • une sélection de jeux collaboratifs sur PS4 et WiiU
Vous trouverez sous cet autre lien Google Drive :
  • Des exemples de fiches projets d'animations multimédia
  • Un exemple de descriptif de session d'animation
  • Un descriptif vierge
  • Un story board vierge
  • Un guide complet pour la création d'une machine à lire
  • Un tutoriel pour créer une borne d'arcade

mardi 7 février 2017

Sensibiliser les jeunes aux possibles risques numériques

Depuis quelques années, j'interviens auprès de collégiens afin de sensibiliser aux possibles risques numériques.

L’objectif de ces interventions n’est pas de leur faire peur : Internet, le numérique, les réseaux sociaux, sont de formidables outils au potentiel illimité. Cependant, comme tout outil, il est important d'en connaitre les codes d’usage, le fonctionnement et les possibles dérives.


Quelles pratiques des réseaux ?
Par des réponses à main levée, il est facile d’observer qu’en 5ème, 1 tiers à la moitié des élèves sont présents sur Snapchat et / ou Instagram et très peu sont inscrits sur Facebook. Beaucoup utilisent encore Skype, aucun ou presque Twitter.
Souvent, les élèves de 5ème ne sont pas présents sur Facebook car leurs parents leur interdisent : Facebook, c’est connu, est interdit aux moins de 13 ans. Ils autorisent ou méconnaissent Snapchat et Instagram alors que les 2 applications sont normalement elles aussi interdites au moins de 13 ans et connaissent elles aussi des dérives dans leurs usages. A comparer, Facebook est aujourd’hui un réseau plus « adulte » et tempéré que les 2 autres.
En 4ème, plus de la moitié des élèves sont présents sur Snapchat et / ou Instagram et un tiers à la moitié le sont également sur Facebook. Peu d’élèves sont présents sur Twitter et ceux qui le sont suivent des personnalités comme des footballeurs. Skype est souvent abandonné à cet âge car jugé trop enfantin.

A quoi tu joues ?
1 tiers des élèves estime jouer régulièrement aux jeux vidéo mais seulement 2 ou 3 par classe jouent tous les jours plus d’1 heure.
Les jeux les plus joués sont Call of Duty, GTA et Fifa. En 5ème, beaucoup de garçons jouent à Minecraft. En 4ème, ils n’y jouent plus c’est pour les enfants.
A noter que Call of Duty et GTA sont déconseillés aux moins de 18 ans par la règlementation PEGI. A 12 ou 13 ans, jouer à ces 2 jeux fait quasiment partie du voyage initiatique de l’adolescence. Un jeu comme GTA permet une liberté d’action telle que tout y est possible, contrairement à la société actuelle pour un adolescent.
Par contre, jouer quotidiennement ET longtemps à ce type de jeu comme à un autre, pour une personne sensible, comme un enfant en pleine croissance, peut évidement être très néfaste à son développement psychique.


Vidéo et images chocs
Tous les élèves vont sur Youtube pour regarder des Youtubeurs (Cyprien, Squeezie, Tibo Inshape ou encore Natoo chez les filles sont les plus cités) ou encore pour suivre des gens qui jouent à des jeux vidéo (des chaînes de gaming). Souvent, ces vidéos à caractère ludique peuvent permettre d’introduire des apprentissages informels et contribuent à façonner leurs langages et codes culturels.
Une majorité des élèves avoue avoir déjà vu, volontairement ou non, des images choquantes. Des images pornographiques (à cet âge, les garçons, surtout, sont curieux) mais aussi des images plus violentes ou crues, comme des morts en direct (à ne pas faire : tapez « images choquantes » dans Google). Il est important que les enfants sachent qu’ils peuvent en parler librement, exprimer leur ressenti face à ces contenus.


Ignorance des risques
De nombreux élèves sont assez peu au courant des différents risques sur Internet. Lorsqu’il leur ai demandé quels sont ces risques et inconvénients du numérique, ils répondent : mal aux yeux, panne de batterie et absence de réseau. Ils peinent à évoquer le cyber harcèlement, les mauvaises rencontres ou la dépendance.

Un peu de technique
Même s’ils utilisent quotidiennement Internet, son fonctionnement technique et le chemin physique d’une information (texte, vidéo, photo) sur Snapchat par exemple leur est totalement inconnu. Très peu (voir aucun) n’ont conscience qu’un document envoyé par Internet, quel que soit le réseau, est copié de multiples fois sur différents serveurs avant d’être reçu par son destinataire. Ainsi, il est nécessaire de prendre conscience qu’à partir du moment où une information est diffusée sur Internet, ils n’en maîtrisent plus la portée.

Photos volées
Pour illustrer ce propos, il est évoqué le « Celebrity Gate » : lorsque, en 2015, plusieurs célébrités, dont l’actrice Jennifer Lawrence, ont vu leurs espaces de stockage en ligne privés se faire pirater et leurs photos intimes diffusées sur de nombreux sites Internet, malgré les efforts de leurs avocats.
Mais les ennemis intimes représentent une menace plus grande encore. 13% des adolescent(e)s se sont déjà filmés ou photographiés nus. Ainsi, de nombreux adolescent(e)s ont déjà  envoyé à leurs amours respectifs des aperçus privés de leur anatomie, qui, par faute de discrétion des destinataires, ne sont pas restées privées. Le fait est illustré par la mésaventure de Laure Manaudou il y a 10 ans.


Sur Internet pour un jour, sur Internet pour toujours
Surtout, le droit à l’oubli n’existe pas sur Internet. Une information publiée sur Internet, Snapchat, Youtube, … et dépubliée dans la seconde peut toujours laisser des traces 5 ans, 10 ans, 20 ans après (les photos volées de Laure Manaudou sont toujours facilement accessibles et ont refait surface suite à un clash avec le rappeur Booba).

Soigner sa e-réputation
Et si ce que nous faisons ou avons fait peut être visible facilement par tous, la notion du tous chez les jeunes se restreint souvent selon eux à leurs semblables. Ainsi, une mode sur Facebook depuis quelques années consiste à « afficher » ses amis le jour de leur anniversaire, comprenez afficher une archive photo ou vidéo du camarade assez honteuse ou le présentant en mauvaise posture en public sur la page Facebook.
Hors, toute information récoltée sur une personne sur Internet participe à la perception de son identité numérique et forge sa e-réputation. Ainsi, de nombreux employeurs ont aujourd’hui pour habitude de « googeliser » les noms des candidats et se forgent alors une première impression.

Droit à l’image
Il est par ailleurs conseillé de vérifier régulièrement les traces numériques qui peuvent nous échapper. Car si vous maîtrisez ce que vous dites de vous, vos amis ne le font pas forcément. Les jeunes prennent en photo ou en vidéo leurs amis et se les partagent sur les réseaux, sans toujours leur demander leur autorisation, et encore moins, bien sûr, celle des parents.
Un jeu fréquent, rencontré dans de nombreuses classes : filmer ou photographier à son insu un professeur en cachette pendant son cours. Un jeu qui peut coûter cher : l’infraction au droit à l’image peut être sanctionnée à une hauteur maximale de 45000€ d’amende.

Effet bulle
Les écrans permettent de fait un rapport aux autres qui abolit les frontières physiques mais donnent également une apparence d’impunité. Sans la confrontation directe, en se trouvant au centre de la bulle protectrice que constitue sa chambre ou sa maison, et derrière un pseudo ou un avatar, il est plus facile de plaisanter, de flirter, ou bien de critiquer, voir d’insulter. Nombreux sont ainsi les élèves à avoir assisté ou participé à des clashs sur les réseaux sociaux ou à avoir insulté d’autres joueurs sur les jeux en réseau, type Clash Royale. Pour eux, le sentiment d’impunité est total. D’ailleurs, les injures sont souvent un jeu. Un jeu qui peux malheureusement aller loin, car des injures répétées de façon constantes, cela s’appelle du harcèlement et  concerne 10% des collégiens.


Cyber harcèlement
Bien sûr, le harcèlement à l’école n’est pas un phénomène nouveau. Mais avec le numérique, une fois la porte de la maison franchie, le harcèlement s’arrêtait. Aujourd’hui, ce harcèlement souvent épouse la forme des réseaux sociaux : insultes, menaces se répètent en copier coller.
Des mots qui sont pris parfois à la légère par ceux qui les profèrent : « C’est pour rire ». Pourtant, injurier et diffamer peuvent être lourds de conséquence et sont punis par la loi. Les deux sont des infractions et peuvent être sanctionnées à une hauteur maximale de 12000€ d’amende.
Pour sortir du harcèlement, la solution est évidente pour tous : en parler aux parents. Mais à la question « est il facile d’en parler à ses parents ? », la plupart répondent que non : pas envie de leur faire honte, la peur de « balancer », que ce soit pire après, de passer pour une « victime », un terme très péjoratif pour eux. Il est important de leur faire comprendre que s’ils se font harceler, sur Internet ou ailleurs, en parler est essentiel. Les parents doivent prouver à leurs enfants qu’ils sont à l’écoute de ce genre de risque. Le numéro vert NetEcoute 0800 200 000 est là pour apporter écoute et soutien aux enfants comme aux parents.

Les bonnes et les mauvaises rencontres
Internet permet de rencontrer des personnes partageant les mêmes passions, de découvrir des cultures et des façons de penser différentes. Mais parfois, bien que rarement, les personnes derrière leurs écrans cachent leur véritable identité. Sur Internet, il est facile de se créer une fausse personnalité, comme c’est le cas pour Justine Pasquier : un faux compte Facebook réalisé à but pédagogique qui a vite eu plus de 500 amis, tout à fait vrai ceux là.


Rumeurs et arnaques
Il existe beaucoup de faux semblants, virus et arnaques sur Internet. Le terme « post vérité » a d’ailleurs été élu mot de l’année 2016, suite à l’élection présidentielle américaine. Les partisans (et le candidat lui-même) ont inondé les réseaux de mensonges énormes et de raccourcis, plus rapidement partagés que les véritables faits eux-mêmes.
Les pirates et les escrocs utilisent les mêmes outils que les jeunes, car ils les savent prompts à cliquer sans (trop) réfléchir dès qu’un contenu les intéresse. Ainsi, une arnaque récente sur Instagram consiste à se faire passer pour une célébrité et d’inciter à appeler un numéro surtaxé pour obtenir gratuitement un Iphone.
Quand une information sur Internet semble être trop incroyable pour être vraie, il faut se demander si ce n’est pas le cas et vérifier les sources. Des sites et outils tels que le site Hoaxbuster.com ou le module Décodex permettent de vérifier une information.
 
La juste place des écrans
Afin de ne pas devenir accro aux écrans, de prendre du recul par rapport aux usages de ceux-ci, préserver sa santé, il est enfin important de limiter le temps qui leur est consacré et la place qu’ils doivent prendre dans le foyer. Des règles basiques peuvent être mises en place :

  • -     Pas d’écrans pendant les repas, ni télé, ni tablette, ni téléphone. Les parents se doivent de respecter également cette règle afin de permettre un dialogue.
    -        Pas plus d’1h de jeu vidéo par jour en semaine
    -        Pas de smartphone la nuit. De manière générale, pas d’écrans 30 minutes à 1h avant de dormir pour une bonne qualité de sommeil.
    -        Pas d’accès Internet passé 22h30.

    Il ne s'agit pas de "fliquer" les enfants, mais de leur imposer, pour leur bien, des règles de conduite.

     


     Le rôle des parents
Souvent démunis face à l’aisance de leurs enfants avec les outils numériques, les parents ont pourtant un rôle essentiel à jouer dans l’accompagnement de leurs enfants sur Internet. Les règles du bon sens commun s’y appliquent comme dans la vie de tous les jours : ne pas croire tout ce que l’on vous dit, ne pas faire confiance aux inconnus, ne pas crier sur les toits ce que l’on pense, ne pas faire l’imbécile en public, ne pas insulter gratuitement.
Un accompagnement dans leurs pratiques et une écoute de celle-ci, un espace libre de parole et un temps aménagé sans écran sans les règles importantes.